Le plan pour le développement de l’agriculture biologique lancé par Michel Barnier dans la foulée du Grenelle de l’Environnement commence à porter ses fruits. Le Grenelle de l’environnement s’est fixé un objectif de 6% des surfaces en bio en 2012 contre 2% aujourd’hui.
En 2009, les surfaces en conversion ont représenté 63 000 hectares sur un total de 580 000 ha. Pour environ plus de 13 300 exploitations. Selon le ministère, la moitié des conversions a été consacrée à des grandes cultures.
Pour autant les aides pour la conversion vers l’agriculture biologique prévues en 2009 ne dépassaient pas une soixantaine de millions d’euros. Le montant moyen d’aide alloué à chaque producteur pendant les 5 ans suivant la conversion s’établit à un peu moins de 200€/ha/an.
Le bio pour le business c’est la bonne niche. Celle où l’on fait cracher le bobo. Ainsi comme l’explique Que Choisir dans son numéro de février 2010, un panier de références estampillé Bio revient à 22% plus cher en grande surfaces et 57% plus cher que le même panier en marques distributeurs. Et ce n’est pas forcément la rareté qui conduit à ces excès…Car bien des produits labellisés bio viennent de Chine. “L’empreinte écologique désastreuse de ces produits ayant parcouru des milliers de kilomètres ne les empêche en rien d’arborer fièrement le label AB, certifié par Ecocert ou ses concurrents.” relève le magazine. Reste maintenant à attendre le règlement européen sur le vin biologique.
Conversion des terres : le bio accélère la cadence (12/06/2009)
Selon le Ministère de l’Agriculture, après des résultats encourageants dès 2008, les surfaces en conversion bio avec 63 000 hectares, sont 5 fois plus importantes qu’en 2008.
La moitié est consacrée à des grandes cultures notamment, ce qui est important dans la mesure ou cela conditionne le développement d’autres filières. Exemple : pas d’élevage bio sans céréales bio.Au total, c’est une augmentation de 15% des exploitations et de 10% des surfaces. L’enveloppe dédiée à la conversion a été multipliée par 2,5 entre 2008 et 2009 et par 5 par rapport à 2007. Toujours selon le Ministère, le montant moyen d’aide alloué à chaque producteur pendant les 5 ans suivant la conversion s’établit à un peu moins de 200€/ha/an.
Rappelons que l’objectif du Grenelle de l’Environnement implique un triplement des surfaces pour atteindre 6% (soit 1,6 million d’hectares) en 2012.