Une jeune femme qui publie un ouvrage intitulé « J’aime la saucisse!», on imagine les commentaires… Mais Emilie Greenberg aurait pu tout aussi bien le baptiser « Saucisses de tous les pays unissez-vous ! » Car c’est à un beau voyage drôle et malicieux qu’elle nous convie.

C’est une déclaration d’amour éloignée du Code des usages de la charcuterie même si notre patrimoine saucissier est évidemment honoré avec des coups de zoom consacrés aux morteaux, montbéliardes et autres boudins antillais. Même si en matière de saucisse, les Français sont petits bras … face à nos amis allemands dont on estime à 1500 espèces le patrimoine …
On salive donc à lire la différence entre la petite Nürnberger wurst à la marjolaine et le pfefferwurst, ce saucisson à croquer qui se glisse au fond de la poche. Et on s’inquiète pour l’outre-Manche. Avec le Brexit que vont devenir les IGP Cumberland et Lincolnshire, pierres angulaires d’un « real english breakfast » ? On croise aussi les doigts pour que la paix civile s’installe au Liban et nous permette de déguster in situ les makaneks d’agneau ou de bœuf au clou de girofle et gingembre. Et finalement, grâce à Emilie, on a cette révélation inattendue. Contrairement à la politique ou à la religion. C’est la saucisse qui rapproche les hommes … Et les femmes bien sûr !
Editions : Emigreen – Prix 28€ –
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